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• genid120343 description "La présente série est le résultat de la compilation des couches de données identifiées comme faisant partie du thème de l'Annexe III "Usage des sols". En Région wallonne, les couches sont gérées et maintenues individuellement par différents gestionnaires de données (opérateurs techniques) internes au Service public de Wallonie. Une identification et une analyse métier a donc été réalisée sur chaque couche de données environnementales produite et gérée par le Service public de Wallonie (SPW) afin d'évaluer sa prise en compte dans le thème INSPIRE "Usage des sols". Chaque couche de données est maintenue individuellement et n'a pas subi de transformation de modèle de données. Aussi, elles ne sont pas conformes aux spécifications de données énoncées par la Directive INSPIRE relativement à ce thème (D.2.8.III.4 - INSPIRE Data Specification on Landuse). Les données sources compilées dans cette série sont : Cadre de création de la couche --------------------------------- La présente couche de données a été produite par l'Unité de Recherche BIOSE - Axe Gestion des Ressources forestières (Gembloux Agro-Bio Tech - ULiège) dans le cadre du cahier des charges N°O3.02.02-16E60 (SPW-DGO3-DEMNA). Données sources ---------------------- Plusieurs couches de données issues du catalogue du SPW ont été utilisées pour constituer la présente couche de données : - Infrarouge des orthos (2009-2010 ; 2012-2013 ; 2015); - MNT et MNS 2013-2014; - MNH 2013-2014 = MNS-MNT; - Parcellaire agricole anonyme version 2015; - MNT ERRUISSOL - Régions bioclimatiques; - Google Street View. Principe méthodologique -------------------------- La couche du parcellaire agricole de 2015 a été considérée comme couche de référence pour la digitalisation des limites de csN. D’un point de vue cultural, la production de sapins de Noël est scindée en 2 grandes étapes : la production des plants (phases "semis" et "repiquage") et la culture proprement dite des sapins. Les surfaces dédiées aux phases "semis" et "repiquage" peuvent comporter des plants de sapins de Noël, des plants forestiers ou des plants d’ornement, la différenciation de ces 3 catégories étant impossible par photo-interprétation. Par ailleurs, les surfaces dédiées aux pépinières et aux cultures horticoles sont également susceptibles d’héberger des csN qu’il est également impossible de différencier des autres productions horticoles présentes sur ces parcelles par simple photo-interprétation. Sur base de ces éléments, 3 classes ont été déterminées. - classe 1 : plantations de sapins de Noël proprement dites ; - classe 2 : production de plants (surfaces dédiées à la production de plants de sapins de Noël, de plants forestiers ou de plants d’ornement (phases "semis" et "repiquage")) ; - classe 3 : pépinières et cultures horticoles non comestibles (pépinières de plants forestiers, de plants fruitiers ou de plantes ornementales, et cultures horticoles non comestibles). La détection et la localisation des parcelles relevant des classes 1 et 2 ont été réalisées par photo-interprétation au sein de tuiles de 50 ha à l’aide d’un plugin développé dans QGIS. Celui-ci permet de passer en revue de manière séquentielle les tuiles couvrant la zone d’étude. Cette base méthodologique implique de passer en revue l'ensemble du territoire régional pour garantir l'exhaustivité de la couche. La digitalisation des limites des parcelles relevant des classes 1 et 2 a été réalisée manuellement par photo-interprétation de la couche "Infrarouge des orthos 2015". La digitalisation des limites des csN a été faite de manière à ce que celles-ci se superposent exactement à celles du parcellaire agricole anonyme. Dans la même logique, lorsqu’une parcelle du parcellaire était majoritairement dévolue à la csN (plus de la moitié), c’est l’ensemble de la parcelle qui était recopié dans la couche des csN. Si une partie seulement de la parcelle PAA2015 était occupée par une csN (moins de la moitié), alors un nouveau polygone était créé. Après digitalisation des parcelles des classes 1 et 2, un dernier contrôle a été réalisé pour vérifier qu’aucune csN n’avait été oubliée au sein des tuiles dans lesquelles des csN avaient été détectées. En ce qui concerne les parcelles relevant de la classe 3, celles-ci ont été extraites de la couche du parcellaire agricole anonyme 2015 correspondant à ces catégories de culture et fusionnées avec la couche issue de la digitalisation pour produire la couche finale. La topologie de cette couche a ensuite été vérifiée pour s’assurer qu’aucun recouvrement ne subsistait entre polygones voisins. Contrôle qualité -------------------------- La validation de la couche de données a consisté en l'identification des erreurs suivantes : - Erreur d'omission (faux négatifs) : une partie importante de la couverture aérienne de 2015 a été réalisée avant le 15 avril, soit avant l’achèvement des travaux de plantation des sapins de Noël. La date d’acquisition des données est donc une source d’erreur d’omission significative. En partant de l’hypothèse que 50 % des surfaces plantées en 2015 (c’est-à-dire dont les plants ont été mis en terre en 2015) ne sont pas visibles sur la couche orthophoto 2015, que la durée d’un cycle de culture est de 10 ans et que les surfaces de csN sont réparties uniformément au sein des différentes classes d’âge, on peut admettre que le problème de date de prise de vue trop précoce induit une sous-estimation de l’ordre de 5 % des surfaces consacrées aux plantations de sapins de Noël ; - Erreur de commission (faux positifs) : les vérifications de terrain montrent que les risques d’erreur de commission concernent essentiellement les parcelles dédiées aux phases "semis" et "repiquage", qui peuvent être confondues avec des parcelles dédiées à la production de plants forestiers ou de plants d’ornement. La typologie des csN qui est adoptée dans la version finale de la carte des csN permet de lever ce problème de confusion, sans nuire pour autant à la cohérence thématique de la carte. Les contrôles de terrain visent à évaluer l'erreur de commission. Ils ont été envisagés selon deux modalités : des contrôles in situ et des observations via l’outil Google Street View, accessible au travers d’une extension QGIS. Il convient de noter que les images Google Street View, pour la Wallonie, datent de 2009 et 2010. Les comparaisons ont donc été réalisées en considérant uniquement des csN n’ayant pas subi de changement entre 2009 et 2015. Outils --------- Les outils utilisés sont : - ArcGIS 10.x et les outils topologiques à ce niveau; - QGIS 2.14 et l'extension Google go2streetview. Les outils de calcul des attributs descriptifs de la couche finale et de préparation des tableaux de synthèse ont été développés en VBA-Excel et sous la forme de scripts Python." @default.
• genid120343 type ProvenanceStatement @default.